ASSOCIATION SOURIRE DE REDA
#ana_m3ak c’est le message d’espoir adressé par des artistes et des influenceurs aux jeunes en souffrance pour la nouvelle campagne de sensibilisation de Sourire de Reda
10 ans d’actions
Depuis 10 ans, Sourire de Reda agit auprès des adolescents et de leur entourage pour éviter qu’une détresse non exprimée ne se transforme en drame… …en sensibilisant l’opinion publique …en animant des ateliers de prévention dans les établissements scolaires …en offrant une écoute à ces jeunes qui ne savent pas toujours à qui confier leur mal-être.
Il y a quelques années, qui aurait pu imaginer qu’au Maroc nous puissions aborder sans tabou un sujet aussi sensible que le suicide? Les médias et Sourire de Reda ont contribué à cette évolution par une communication régulière et rassurante.
5 février 2019 : Journée Nationale de Prévention du Suicide des Jeunes.
Pour la 5ème édition de sa campagne annuelle de sensibilisation, Sourire de Reda innove et complète son dispositif presse, radio, web et réseaux sociaux par la réalisation d’une vidéo.
Des personnalités s’engagent dans le mouvement #Ana_M3ak
Humoristes, animateurs TV, graffeur, comédiens, YouTubeurs… ces artistes et ces influenceurs ont décidé de se mobiliser à travers une vidéo pour parler, avec douceur mais sans langue de bois, exprimer leur solidarité et ainsi, dire aux jeunes «ANA_M3AK».
«Ces personnes inspirent des millions de marocains et ont une capacité de mobilisation incroyable. Ils sont les mieux placés pour porter des messages importants auprès de la jeunesse. Des messages de prévention mais aussi d'espoir pour les ados et pour les parents qui se sentent souvent impuissants quand leur enfant traverse une période difficile» explique Véronique Fima Directrice de l’association.
«L’adolescence est souvent source d’incompréhension. Certains jeunes ne parviennent pas à verbaliser ce qu’ils vivent, d’autres vont le faire d’une façon que les adultes ne savent pas toujours décoder» précise Meryeme Bouzidi Laraki, Présidente de Sourire de Reda. «Nous souhaitons leur dire qu’ils ne sont pas seuls! Nous voulons également rassurer leurs amis, leur famille, et les libérer de leurs craintes, afin qu’ils puissent aider ceux qui ont besoin de leur soutien.» complète-t-elle.
Aider n’est pas si difficile que nous le croyons, chacun d’entre nous peut le faire.
#ana_m3ak, c'est réaliser que chacun peut devenir un acteur de la prévention.
#ana_m3ak, c’est s’inscrire dans une immense chaine de solidarité.
#ana_m3ak, c'est donner des clés pour repérer et pour agir.
#ana_m3ak, c’est comprendre qu’un sourire, un regard, un mot peuvent changer la vie de quelqu’un!
Vidéo réalisée avec la généreuse participation :
• de Asmae El Arabi / The Tberguig, Baddunes, Ed, Ghassan El Hakim, Hicham Masrar, Machi Ana, Reda Allali et Souhail Echaddini
• des jeunes Radia Debbagh, Yasmin Chaimaa Ben Rahhal et Othmane Doukha
Quelques chiffres
Le suicide dans le monde*
• Plus de 800000 personnes par an meurent par suicide.
• 2ème cause de mortalité des 15-29 ans dans le monde, après les accidents de la route.
Le suicide au Maroc
• 1628 suicides en 2012 dont 80% d’hommes*
• 14% des 13-15 ans déclarent avoir fait une tentative de suicide**
La souffrance des jeunes***
«As-tu déjà vécu quelque chose qui t’a fait beaucoup souffrir ?» Oui 85%
«Quand tu rencontres un problème, à qui en parles-tu ?» A personne 56% «As-tu déjà subi des violences physiques ou morales au sein de ta famille ?» Oui 63%
«As-tu déjà été victime d’humiliation, de harcèlement physique ou verbal dans ton lycée?» Oui 47%
«As-tu déjà assisté à un acte de violence commis envers un camarade?» Oui 57%
«T’est-il déjà arrivé d’être violent envers quelqu’un ?» Oui 47%
«Sur Internet, as-tu déjà été victime d’humiliation ou de harcèlement ?» Oui 32%
Important :
Il s’agit d’un sondage et non d’une étude. Il a été réalisé auprès de 1245 jeunes ayant consulté notre site et non d’un échantillon représentatif de la population marocaine.
Questions-Réponses sur la souffrance et le suicide des jeunes
Qu’est-ce qu’un passage à l’acte ?
L’expression du mal être du jeune, verbale ou non verbale, est trop souvent banalisée et/ou non décodée. Lorsque ce mal-être passager n’est pas partagé, il peut se transformer en souffrance silencieuse et conduire à différents passages à l’acte, c’est à dire un acte de violence envers soi ou envers les autres. Citons parmi les passages à l’acte les plus courants : troubles du comportement, troubles alimentaires, délinquance, abandon scolaire, addictions (alcool, jeu, drogue, cyberaddiction), radicalisation, mais aussi le suicide et le crime dans les cas les plus graves.
Faire de la prévention, c’est prévenir l’ensemble des passages à l’acte. Il faut pouvoir parler de tous ces sujets sans peur, sans tabou, mais avec franchise et simplicité. C’est en dépassant nos propres craintes que nous pouvons aider les autres.
Est-ce qu’il y a des signes d’alerte auxquels il faut être attentif ?
Il y a de nombreux signes qui, s’ils se cumulent ou s’ils perdurent, doivent permettre à un parent ou tout autre personne à proximité d’un jeune, de réagir sans tarder. Dans 8 cas sur 10, une personne en grande souffrance va communiquer son mal-être par des messages verbaux directs ou indirects. Il est également important d’observer les changements de comportement soudains ou graduels. Ces signes, qui sont une façon de demander de l’aide, ne sont pas toujours évidents à détecter et pourtant ils constituent des éléments très importants de reconnaissance du désespoir de la personne.
Est-ce que parler du suicide avec quelqu’un qui va mal peut l’encourager à passer à l’acte ?
Parler de suicide de façon sensationnaliste peut alimenter une curiosité morbide et n'être d'aucune aide, mais parler du suicide avec un objectif de prévention est indispensable. Parler du suicide à quelqu'un qui va mal n'a jamais contribué à un passage à l'acte suicidaire. Au contraire, la pensée suicidaire enferme la personne dans la solitude et la non-communication. Elle lui donne aussi l'impression que personne ne peut la comprendre. Reconnaître sa souffrance et l'écouter avec bienveillance, sans crainte, sans jugement, peut soulager et réduire conséquemment le risque d’une tentative. C’est l’occasion pour la personne en souffrance de se sentir reconnue, et ainsi faciliter une demande d’aide et de soutien. En matière de suicide, c'est plutôt le silence qui tue.
Comment traiter le sujet du suicide dans les médias ?
En tant que média, vous jouez un rôle important dans la façon dont des sujets de société sont abordés. Vous avez le pouvoir de sensibiliser le grand public, de créer des débats, de faire évoluer les mentalités. Mais savez-vous que vous êtes un acteur essentiel dans la prévention du suicide ?
Quelques points de repères pour vous guider dans votre réflexion…
Le choix des mots
• Évitez de donner un caractère sensationnel au suicide ou de le dramatiser davantage.
• Ne donnez pas au suicide un caractère séduisant, romantique, héroïque ou lâche.
• Évitez de décrire le suicide comme inexplicable ou encore de donner des raisons simples.
• Ne décrivez pas en détail la méthode utilisée dans un suicide ou une tentative de suicide.
• Evitez de présenter le suicide comme une solution aux difficultés rencontrées par un individu.
• Evitez les clichés comme «La personne qui en parle ne le fait pas», «Elle n’a pris que des comprimés, c’est du cinéma», «Le suicide est une maladie». Combattre les a priori qui entourent la question du suicide sert à mieux informer et à briser l’isolement dans lequel se trouvent souvent les personnes qui ont des tentations suicidaires.
• Faites attention au traitement du suicide de célébrités en veillant à ne pas «glorifier» ni exalter leur geste.
• Montrez de la considération pour les personnes endeuillées, soyez respectueuses de leur intimité et de leur chagrin.
• Donnez systématiquement des informations sur les ressources locales disponibles.
• Participez à la prévention par exemple en expliquant ce que sont les signes d’alerte d’un comportement suicidaire.
Attention aux visuels
• Ne diffusez pas de photos du défunt ni de la méthode employée.
• Ne publiez pas d’image «choc» : pendu, corde, couteau, personne mutilée, sang...
• Si vous devez avoir un visuel, privilégiez des visuels suggestifs sur la souffrance.
A propos de Sourire de Reda
Créée en décembre 2009, Sourire de Reda est l'association de référence au Maroc pour aider les jeunes en souffrance et prévenir le suicide. Sa mission s'appuie sur trois axes d'intervention :
- sensibiliser la société à la réalité de la souffrance silencieuse des jeunes,
- prévenir l'isolement grâce à des interventions sur le terrain, notamment en milieu scolaire,
- intervenir à travers le service de ch@técoute anonyme et gratuit, Stop Silence.
Stop Silence est le premier espace de ch@técoute anonyme] au Maroc. Il permet de répondre à la situation d'urgence que peuvent vivre certains des jeunes en souffrance à un moment difficile de leur
vie. www.stopsilence.org.
Plus d'information sur www.sourire2reda.org
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