La Bourse de Casablanca soutient Morocco Tech, initiative nationale structurante lancée par le Ministère chargé de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration.


Le système de cotation électronique, la raison d’être d’une bourse

La Bourse de Casablanca a eu, au fil des dernières années, une relation symbiotique avec la technologie. Un lien fort qui s’est tissé depuis 1997, date à laquelle elle a adopté le trading électronique, une des premières au niveau continental. Cette transformation technologique a constitué une réelle réussite pour le marché boursier marocain et a impulsé le fort développement des années 2000s La deuxième phase marquante de cette transformation technologique réussie a été menée en collaboration avec le London Stock Exchange à travers l’implémentation du système MIT en 2016, qui a permis d’améliorer significativement le niveau d’automatisation et d’efficacité opérationnelle, avec un impact positif certain sur l’ensemble de la place marocaine.

Et cette résilience a trouvé tout son sens lors de la crise, où le marché a connu un pic de volatilité et de volumes, qui a été géré par les plans de continuité d’activité de la Bourse de Casablanca, alors qu’à titre de comparaison, plusieurs bourses dans le top 10 mondial ont connu des discontinuités d’activité (trading arrêté à la bourse de Tokyo le 1er Octobre 2020, arrêt de Paris Euronext pendant 3 heures le 19 Octobre 2020 pour la journée, arrêt de la bourse de Francfort pendant 4 heures le 14 Avril 2021).

Depuis 2020, face à la crise de la Covid-19, il est certain que le marché boursier marocain a montré une résilience remarquable face à un pic de volatilité et de volumes. Cela a renforcé le positionnement de la Bourse de Casablanca parmi les places boursières les plus innovantes du continent africain.

Aujourd’hui la Bourse de Casablanca, en tant que première Fintech marocaine, s’engage volontairement à appuyer et soutenir Morocco Tech, s’identifiant elle-même dans les enjeux de ce secteur. Elle n’a d’ailleurs pas attendu aujourd’hui pour se mobiliser, l’une des meilleures illustrations est qu’elle est membre actif et assure la présidence de l’AUSIM, l’Association des Utilisateurs des Systèmes de l’Information, l’un des partenaires fondateurs 2 de la Morocco Tech, la nouvelle initiative lancée par le Ministère chargé de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration.

La Bourse de Casablanca est aussi très active au niveau du Club AUSMOSE-Startups porté notamment par le Technopark et qui consiste à faire émerger des Startups innovantes dans différents domaines et d’encourager l’innovation en offrant un terrain d’expérimentation (Proofs Of Concepts) afin d’élaborer des MVPs (Minimum Viable Products).

La Data le nouvel or noir, et comment les bourses sont au centre de ce nouveau gisement

En 2009, sur les 10 plus grandes entreprises au monde, seulement une était issue de la Tech (Microsoft). Aujourd’hui, les 5 plus grandes entreprises au monde sont des US Tech (Microsoft, Amazon, Apple, Alphabet, Facebook) et les 2 géants chinois (AliBaba, Tencent) complètent la mainmise de ce secteur sur l’actuel Top 10. De toute évidence, le monde a changé, et les entreprises technologiques sont les faiseurs du marché boursier mondial aujourd’hui.

Et cette nouvelle donne a été amenée majoritairement par 2 effets : le fait que ces entreprises soient cotées accélèrent nettement leur croissance (on examinera cela à la prochaine section), et le fait que le secteur a trouvé de nouvelles manières innovantes et hautement puissantes pour améliorer la productivité des travailleurs, anticiper et répondre beaucoup mieux aux besoins du client, optimiser et booster la cohérence des process de production et de logistique, tout cela grâce aux nouveaux algorithmes d’exploitation de la data.

En effet, l’action combinée d’une plus grande puissance de calcul d’un côté, et d’une meilleure collecte et digitalisation des données de l’économie réelle a permis un shift structurel et disruptif sur la manière dont la technologie nous aide : au lieu d’utiliser la brute force pour résoudre un problème, ce nouveau paradigme commence d’abord par étudier les données des utilisateurs, et ce n’est qu’une fois qu’il a compris où étaient les points qui amenaient la plus grande valeur ajoutée, qu’il s’emploie à utiliser sa phénoménale puissance de calcul de manière focalisée. C’est l’avènement de l’industrie 4.0 ! Au cœur de tout cela, l’enjeu économique critique, voire souverain, dans beaucoup de pays est devenu collecter la data, préserver la data, et valoriser la data. Ce chantier est symbiotique mais également il est important de réaliser qu’il est dans sa nature bien différent de celui aussi important sur la confidentialité des données, un enjeu sociétal majeur.

Et il est intéressant qu’aujourd’hui, ayant aidé la Big Tech à s’imposer mondialement, les bourses seraient d’après plusieurs observateurs leurs prochaines proies ! En effet, les bourses sont un carrefour important et singulier de production de données puis qu’elles occupent 3 aussi une place unique de baromètre, d’observatoire et d’outil de promotion nationale. Le croisement de la data dont dispose la Big Tech avec celle dont est dépositaire une bourse, dans ce nouveau monde, peut potentiellement créer de la valeur exponentielle. Deux opérations récentes viennent confirmer cette tendance. En Novembre 2021, Google a investi plus de 1 milliards de dollars dans le capital de la bourse de Chicago CME. Suivant cette opération, le leader mondial des marchés de produits dérivés va migrer l'ensemble de ses systèmes de négociation sur le cloud de Google dans le but d’optimiser sa performance informatique. Janvier 2021, c’est le London Stock Exchange Group qui a décidé d’acquérir Refinitiv (reuters) et pour financer l’opération, il a préféré de se séparer de Borsa Italiana : essentiellement le LSEG ne se considère plus comme une bourse mais comme une holding de données financières ! La relation n’est pas encore capitalistique, mais un nouveau partenariat stratégique en le Nasdaq et Amazon vient d’être signé notamment pour l’hébergement des données en cloud.

Face à ce virage, la Bourse de Casablanca consciente de son rôle d’infrastructure stratégique de marché et dans le but d’apporter de la valeur à ses utilisateurs, son écosystème, ses actionnaires et avant tout son pays, a anticipé et lancé plusieurs initiatives :

 Redesign et renforcement de son offre market data, avec le déploiement d’un important effort pour l’adapter et la positionner à l’international. Cela a permis une contribution grandissante dans son chiffre d’affaires généré essentiellement par des clients étrangers. Aujourd’hui la market data contribue déjà à hauteur de 5% de son chiffre d’affaires.

 Le rafraichissement continuel de sa gamme d’indices pour tenir compte des évolutions de la demande des utilisateurs et des gestionnaires de fonds et des nouveaux thèmes d’investissement responsable. Ainsi, sur les dernières années, la Bourse de Casablanca a introduit, avec l’appui du Comité Scientifique des Indices, l’indice ESG10 qui calcule la performance des 10 entreprises socialement responsables. Elle a aussi remplacé le vénérable MADEX par l’indice nouvelle génération MSI 20 qui non seulement permet de mieux refléter la liquidité du marché mais également permet l’évolutivité des instruments qui le référencent. Le prochain indice attendu concernerait la finance participative.

 Le lancement du projet d’hyper-convergence dans son core architecture IT. Ce projet permet de virtualiser les plateformes SI, et de ce fait optimiser les installations, investissements et temps d’exploitation. Avec ces processus cloud ready, la Bourse peut envisager le futur avec sérénité (politique data centre plus agile, meilleur time to market des applications…)

 Le développement d’une expertise pour accompagner et encourager le tissu des Fintechs présentes dans l’écosystème boursier, et en parallèle une Business Unit 4 interne qui incube des solutions. Ainsi les équipes de la Bourse de Casablanca ont développé 100% en interne la solution FastClear qui permet à la CCP d’assurer une gestion efficace des positions, et envisagera d’en faire bénéficier ses partenaires africains.

 Comme nouvelle orientation, et une des mesures proposées dans MoroccoTech, la Bourse de Casablanca s’engage fermement dans l’Open Data. Consciente de la centralité de la donnée dans le développement de notre marché financier ; elle livrera de l’Open Data à l’écosystème pour en faire profiter particulièrement les Fintechs qui peuvent ainsi l’exploiter pour développer des nouvelles solutions, et les pôles académiques pour les besoins de la recherche.

 Le renforcement de son étroite relation avec les universités dans les domaines de l’éducation financière et de la recherche académique. La matérialisation physique de cette étroite relation est le déploiement des salles de marché universitaires, véritables laboratoires d’expérimentation pour les étudiants qui peuvent non seulement comprendre les mécanismes boursiers mais aussi toute l’activité économique du royaume à travers le prisme du marché. Sur les derniers mois malgré la crise sanitaire, des déploiements de nouvelles salles de marché ont été annoncées à Dakhla, Kenitra, Layoune, Agadir et Ouarzazate !

MoroccoTech ambitionne de positionner le Maroc comme un hub numérique reconnu et de référence. La Bourse de Casablanca de par son activité est, pour reprendre un terme digital, une marketplace. Elle souhaite marquer son engagement à servir pleinement cette nouvelle dynamique de l’écosystème numérique marocain en jouant son rôle unique de marketplace de données, de marketplace de flux financiers et de marketplace d’idées.

Le secteur technologique cote a la bourse : quels enseignements et quelles perspectives ?

Quelles leçons retenir du parcours de la Tech à la Bourse ?

Le parcours des valeurs technologiques en bourse présente un certain nombre d’enseignements qu’il serait intéressant d’explorer

Investir dans les entreprises technologiques cotées en bourse est très rentable

En retraçant l’histoire du marché boursier depuis 50 ans (l’âge du Nasdaq), on réalise que la relation entre la Bourse et les valeurs technologiques est très proche, et elle est devenue symbiotique parce qu’elle n’a fait que se renforcer dans le temps. Pour illustrer en partie cette évolution, en 1995, les 5 plus grandes entreprises au monde étaient : Shell, General Electric, Coca Cola, Exxon et Toyota. Aujourd’hui, elles sont : Microsoft, Amazon, Apple, Alphabet et Facebook, et leur valeur combinée dépasse les 2 trillions de dollars. De toute évidence, il est impossible d’imaginer le marché boursier aujourd’hui sans identifier le dynamisme des valeurs technologiques. Et cela s’est évidemment renforcé avec la crise sanitaire, une injection de stéroïdes appliquée à la croissance digitale dans le monde !

Au Maroc, l’engouement pour la Tech est également énorme et bien réel. Les investisseurs boursiers ont décidé de placer leur épargne et les fonds qu’ils gèrent de manière très volontaire dans les entreprises Technologiques made in Morocco. Pour illustrer cet appétit, regardons la performance du secteur à la Bourse de Casablanca : celle-ci publie 23 indices sectoriels, et l’indice secteur technologique a été classé soit 1er soit 2ème meilleur performer à 4 reprises sur les 7 dernières années. C’est absolument exceptionnel !

Plus spécifiquement, 1 DH investi en bourse sur la MorrocoTech en 2016 vous aurait rapporté un bénéfice de +485% fin 2021, plus que tout autre secteur coté. La Bourse de Casablanca a une relation privilégiée avec la Tech made in Morocco qu’elle a soutenue fortement, et aujourd’hui elle marque sa volonté de financer davantage de nouvelles entreprises issues de la Morocco Tech

Big risks but even bigger rewards (beaucoup de risques certes mais bien plus de récompenses)

Les entreprises technologiques sont un moteur majeur de nos économies et sont à l'avantgarde des technologies de la quatrième révolution industrielle. Investir dans les valeurs technologiques est une décision pertinente comme on a vu, mais pour accéder à ce nouveau 6 monde et aux bénéfices qu’ils offrent, il faut être courageux et patient. Il est habituel aux cotés des performances étincelantes de souffrir de sévères pertes sur certaines lignes. Le portefeuille Tech aura de la volatilité et probablement une dispersion significative dans la performance de ses titres. En somme si vous investissez dans la Tech, il faut accepter que quelques échecs feront partie intégrante de votre business model ! Pour illustrer cette notion, sur l’année 2021 qui était une très belle année pourtant, le titre CoinBase introduit sur le Nasdaq en grande pompe (valorisation de 86 Mds de dollars !) a perdu un tiers de sa valeur, le titre RobinHood introduit avec une valorisation de 32 Mds de dollars perdait 56%. On se rappelle encore de MySpace qui en 2007 était valorisé à $12bn et qui 4 ans plus tard était revendu à $35mn, 99,7% en fumée ! Ce sont des échecs cuisants, mais ce n’est pas pour cette raison que les investisseurs US arrêtent de soutenir ce secteur, bien au contraire, c’est une preuve de son dynamisme.

Les titres technologiques cotés à la Bourse de Casablanca sont fort heureusement nettement moins volatiles, mais il est sage de se rappeler de toujours considérer la performance d’un portefeuille équilibré dans son ensemble. Acceptez les échecs si vous souhaitez récolter les beaux bénéfices ! Ce conseil est encore plus pertinentsi vous investissez dans l’économie Tech en dehors du marché régulé de la Bourse, en particulier sur les startups et l’innovation.

On vous explique la vraie raison de la relation privilégiée entre la Tech et la Bourse : une histoire d’accélération mutuelle perpétuée

La Bourse, outil de financement, a une particularité unique : c’est le seul instrument financier qui ne reflète pas seulement le bilan et les états d’une entreprise aujourd’hui mais également l’anticipation du marché sur son évolution dans le temps. Et chaque nouvelle peut impacter cette anticipation. Pour donner un exemple, lorsqu’une entreprise Tech gagne un nouveau marché à Singapour, la Bourse tout de suite anticipe qu’elle gagnera 5 autres marchés en Asie du Sud Est par exemple. Et du coup le prix de l’action augmentera de manière accélérée pour refléter cette bonification. Pour cette raison, Alan Greenspan, le légendaire patron de la Fed, appelait la Bourse « l’accélérateur financier ».

De l’autre côté, le secteur digital a une particularité industrielle unique également, c’est la seule industrie où vous pouvez dupliquer et envoyer votre produit à un autre client très éloigné à un cout quasi nul (vous pouvez copier un software à l’infini et le distribuer à l’autre bout de la planète presque gratuitement, mais c’est beaucoup plus compliqué et onéreux quand il s’agit de reproduire et livrer le siège d’une voiture par exemple).

Et c’est donc cette faculté combinée qui explique la love story entre les investisseurs boursiers et les entreprises technologiques : à chaque fois que l’entreprise croit et arrive à un nouveau palier, les investisseurs la soutiennent financièrement augmentant ainsi sa capitalisation boursière et de facto lui donnant les moyens d’aller chercher le prochain palier de développement. Un chassé-croisé perpétuel qui crée les conditions d’une création valeur exponentielle. C’est ce qui explique les licornes et autres particularités du secteur. Voilà 7 pourquoi dans le monde entier, les entreprises technologiques aiment la Bourse et elle leur rend bien. Nous avons la chance sur la Bourse de Casablanca d’avoir des exemples très dynamiques dans ce secteur qui prouvent que les investisseurs de la place casablancaise sont en confiance et parfaitement disposés à porter les prochaines entreprises technologiques issues de MoroccoTech vers les sommets.

Etre coté, une quasi nécessité si vous souhaitez exporter votre produit ; crédibilité financière, et notoriété

Plusieurs entreprises technologiques marocaines ont partagé une réelle contrainte lorsqu’elles participent à des appels d’offre à l’international : souvent elles gagnent l’appel d’offre technique, mais se font recaler sur l’offre financière avec l’argument « vous me vendez un système performant certes mais je ne sais pas si vous serez toujours là pour le maintenir dans 5 ans ». La méfiance des clients internationaux est naturelle lorsque l’on connait le taux de mortalité dans le secteur.

Par contre, les entreprises qui sont cotées à la Bourse de Casablanca reportent unanimement que depuis leur IPO elles n’ont plus ce problème. La cotation est une très belle carte de visite à l’international, la preuve d’une crédibilité financière, et d’une résilience certaine au niveau de la gouvernance. L’autre grand avantage de la cotation c’est l’agilité : l’entreprise a un contact direct avec les investisseurs qui connaissent intimement sa valeur et ses prospects. Cela lui permet d’avoir toute flexibilité pour structurer ses financements de la manière idoine, en touchant au besoin les investisseurs de manière désintermédiée. La bourse c’est finalement le financement le plus agile pour une industrie extrêmement agile, et c’est pour toutes ces raisons que le marché boursier est l’outil de financement privilégié par le Nouveau Modèle de Développement.

Investir en Bourse sur la Tech made in Morocco, le moyen de créer un lien sociétal unique entre le grand public et la MoroccoTech

L’ambition de MoroccoTech de créer une nation digitale est aidée par le fait que nous avons une population très connectée (probablement à la tête du continent). Cependant en termes d’appropriation économique du secteur, l’avènement de PMEs et de startups doit clairement être dynamisé et c’est l’un des objectifs premiers de cette nouvelle stratégie. Et l’un des moyens les plus éprouvés pour réaliser cela est l’ouverture du financement du secteur aux personnes physiques, en particulier pour le financement des entreprises qui quittent le stade de la startup et qui peuvent être classés dans la catégorie PME en croissance. Cette faculté n’est pas nécessairement une priorité si on la considère du côté ressources (il est toujours plus rapide de faire appel aux fonds et autres investisseurs institutionnels) mais par contre elle a prouvé être l’un des grands moteurs du développement de la Tech US. En investissant leur argent dans des titres technologiques, le grand public a une bien meilleure connaissance du secteur, s’en approprie les enjeux et en partage la richesse. C’est un outil de promotion particulièrement efficace chez les jeunes, férus du trading, et qui ainsi dès un jeune âge considèrent la possibilité de se lancer dans l’entreprenariat étant confrontés grâce à la bourse aux succès de leurs compatriotes qui ont choisi cette voie.

À propos de la Bourse de Casablanca

La Bourse de Casablanca a été créée en 1929. Elle exerce sous la tutelle du Ministère de l’Économie et des Finances dans le cadre d’un cahier des charges, et a pour mission d’enrichir de manière continue l’offre de produits et services, de développer et de déployer une stratégie globale commune aux différentes composantes du marché boursier, d’en développer l’infrastructure, de contribuer à son développement et de gérer des entités consécutives de l’infrastructure relevant de la Holding. La Bourse de Casablanca se positionne parmi les principales places en Afrique. À fin 2021, la capitalisation s’est établie à 690,7 milliards MAD. Retrouvez la Bourse de Casablanca sur les réseaux sociaux :

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