L’Ecole Centrale Casablanca organise un colloque de haut niveau sous le thème « Transformation Numérique des Entreprises et Industrie 4.0 »

Casablanca, le 17 octobre 2018 – Fidèle à son ambition d’accompagner le plan d’accélération industrielle du Maroc, et confirmant son positionnement à la pointe du « thought leadership » autour des grands défis du XXIème siècle, l’Ecole Centrale Casablanca organise ce mercredi 17 octobre une rencontre de haut niveau sous le thème « Transformation Numérique des Entreprises et Industrie 4.0 ».

L’événement, qui voit la participation de grands spécialistes et experts internationaux de la question, a pour objectif de mettre en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises à l’aune de la quatrième révolution industrielle, et particulièrement les méthodes et concepts de l’usine 4.0.

Au Maroc, l’industrie 4.0 est le point de convergence de deux grands plans stratégiques lancés par l’Etat. Le Plan d’Accélération Industrielle mis en place par le Ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique a introduit une approche nouvelle fondée sur la mise en place d’écosystèmes industriels. En parallèle, le Plan Maroc Digital 2020 permettra d’accélérer la transformation numérique de l’économie nationale et offrira aux entreprises l’infrastructure et les outils nécessaires pour tirer pleinement parti de la digitalisation.

Dans ce contexte, appréhender la transformation du modèle industriel nécessite une compréhension pointue des enjeux, aussi bien sur le plan macro-économique qu’à l’échelle des entreprises elles-mêmes.

Si l’industrie 4.0 représente une réelle opportunité pour un pays comme le Maroc, qui bénéficie d’atouts certains pour bien négocier ce tournant stratégique, elle représente également un réel défi. Réussir la transition vers l’usine du futur serait le gage d’une réelle compétitivité pour les entreprises marocaines, et un facteur déterminant de l’émergence définitive du pays sur le plan industriel à l’échelle mondiale. Cependant, de réelles questions se posent sur les évolutions nécessaires en termes de formation et de compétences pour faire face, d’une part, à la complexité des systèmes engendrés par ce nouveau modèle industriel, et d’autre part, aux reconversions du capital humain qui émergeront lorsque les fonctions nécessitant aujourd’hui une intervention humaine seront totalement automatisées dans ce nouveau système.

Par ailleurs, le passage à ce nouveau système industriel sous-entend la maîtrise des nombreuses interconnexions existantes entre les différentes composantes de la chaine de valeur de chaque industrie. Car, en effet, l’usine 4.0 se caractérise par la montée en puissance de l’automatisation, des systèmes intelligents et de l’intégration de nouvelles technologies à la chaîne de valeur de l’entreprise. C'est un microcosme interconnecté où toutes les composantes de la chaine de production, des machines aux produits eux-mêmes, communiquent entre elles en permanence. L'usine devient ainsi une entité intelligente grâce à cette interconnexion de ses composantes.

A travers une série de conférences et de témoignages professionnels, ainsi qu’à travers une table ronde sur le rôle du capital humain dans la transformation des entreprises, le colloque tente d’apporter des éléments de réponses aux questions qui émergent de la complexité d’un nouveau modèle industriel aux multiples facettes.

Programme de l’événement (mercredi 17 octobre 2018) :

- 9h00 : Introduction du Colloque – Allocution d’ouverture par Ghita Lahlou, Directrice de l’ECC

- 9h30-11h00 : Conférence plénières o L’industrie du futur : l’intégration des hommes, des technologies, des machines et des produits – Présentée par Jean Claude Bocquet, professeur émérite de l’école CentraleSupélec o Smart Factory pour l'industrie 4.0 – Présentée par Alain BERNARD est professeur à l’Ecole Centrale de Nantes

- 11h30-13h00 : Témoignages professionnels o INDUSTRIE 4.0, Nouvelle donne Industrielle, nouveau modèle économique – Témoignage de Max Blanchet, Directeur exécutif d’Accenture Strategy. o De l’aide à la décision au big data, comment le pan analytique de l’informatique d’entreprise a évolué en 40 ans – Témoignage de Abdellatif Kander, ancien élève de Centrale Paris, membre fondateur de la société Business Objects, Directeur Général de ForePaaS, fournisseur de plateformes analytiques et de modélisation prédictive sur le cloud

- 14h30-16h00 : Conférences Plénières en sessions Parallèles o Apprentissage automatique, prédiction et big data – Présentée par Gianluca Bontempi, Professeur au Département d'informatique de l'Université libre de Bruxelles (ULB) o Identification des risques, opportunités et facteurs critiques de succès de l’industrie 4.0 pour la performance industrielle des PME – Présentée par Samir Lamouri, Professeur des universités à Arts et Métiers ParisTech o Industrie 1.2.3.4.0 : quelle évolution pour la fonction maintenance ? – Présentée par Pierre DEHOMBREUX, Ingénieur civil mécanicien et Docteur en Sciences appliquées, Professeur à la Faculté Polytechnique de l’Université de Mons en Belgique o Transformation des métiers en Industrie 4.0 : quel impact sur les emplois techniques ? – Présentée par Samir Salek, consultant et chercheur, associé au Cabinet Officium, Ambassadeur de l’AOM au Maroc et en Algérie.

16h30-18h00 : Témoignages professionnels o Automated Process Control ou la maitrise des procédés de l'usine numérique – Témoignage de Davy Pillet, Senior consultant chez Pillet Consulting, Entrepreneur et Master Black Belt Lean Six Sigma o Digitalisation et transformation culturelle – Témoignage d’Hadia Gerardin, Directrice performance chez Maghreb Steel o Les Progiciels, Porte d’Entrée de l’Industrie 4.0 pour les Grandes et les Petites Entreprises – Témoignages de Alexandre Cosson, Astrée Software Nassira Mouaddar et Mohcine Talal, Pégase Expert o Digitalisation de l'Entreprise & Phénomène 4.0 – Témoignage de Reda Taleb, Directeur Officium

- 18h00 : Clôture du colloque

A propos de l’Ecole Centrale Casablanca
L’Ecole Centrale Casablanca est une initiative conjointe de l’Etat Marocain, et en particulier le Ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Économie numérique, et de CentraleSupélec Paris. Elle est fondée sur une convention qui a été signée au plus haut niveau, devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le président François Hollande. Ce partenariat innovant lui confère le statut d’école publique marocaine, délivrant un diplôme d’ingénieur d’Etat marocain, et prochainement un diplôme français, pilotée par un comité de direction en collaboration entre le Ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Économie numérique, le Ministère de l’Economie et des Finances, et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des cadres. Elle a pour vocation de former au Maroc, hub universitaire africain, des ingénieurs généralistes polyvalents de très haut niveau, familiers avec l'entreprise et aptes à la conduite de grands projets dans un contexte international.