« Enjeux sanitaires de la Covid-19 : Où en est le Maroc ? Où en est l’Afrique? »Telle est la thématique qu’a choisi de traiter la Fondation Attijariwafa bank, pour marquer cette rentrée,dans le cadre de son cycle de conférences digitales « Échanger pour mieux comprendre ». La rencontre qui a eu lieu le jeudi 30 Septembre 2021 en Live streaming sur la chaîne Youtube et la pageFacebook de la Fondation, a réuni un panel de qualité, composé du Dr Maryam Bigdeli, Représentante del’OMS au Maroc, du Pr Kamal Marhoum El Filali, Professeur de médecine, Chef de service des maladiesinfectieuses au CHU Ibn Rochd à Casablanca et du Pr Ahmed Rhassane El Adib, Professeur en Anesthésie-Réanimation au CHU Mohammed VI de Marrakech. La modération a été assurée par Mme Sara Rami,Journaliste et présentatrice Radio. À l’écoute constante des préoccupations des citoyens dans leur ensemble, et en particulier, des jeunesuniversitaires et acteurs de la société civile, la Fondation Attijariwafa bank a choisi de donner la parole àdes experts de la Santé et professeurs de médecine pour faire le point sur la situation sanitaire de notrepays et dans le Continent. Les intervenants ont, ainsi, analysé l’évolution de la pandémie et sa gestion parles pouvoirs publics depuis mars 2020, tout en livrant des clés de compréhension au grand public et en luiprocurant une certaine visibilité pour les mois à venir.Parmi les points expliqués par les intervenants, les raisons du choix du Maroc en matière de vaccination demasse, notamment celle des jeunes âgés de 12 à 17 ans, et le lancement imminent de l’opération d’octroide la 3e dose pour les personnes âgées et les plus fragiles. Les panélistes ont également fait le point sur les avancées dans le domaine des tests de dépistage afinde permettre une meilleure prévention de la contamination, mais aussi dans le domaine des traitementsmédicamenteux. Les efforts d’innovation dans ces deux domaines vont permettre aux États d’agir sur letriptyque (vaccins, tests, médicaments) pour endiguer la pandémie et permettre un retour progressif à la vienormale. Cependant, les trois professeurs ont tiré la sonnette d’alarme sur la nécessité d’améliorer l’accèsaux vaccins des pays les plus pauvres, notamment en Afrique, car cela constitue une condition sine qua nonpour limiter l’apparition de nouveaux variants de plus en plus tenaces face aux vaccins, et pour s’approcherd’une immunité collective. Pour l’heure, certains pays de l’Afrique subsaharienne affichent un grand retarddans les campagnes de vaccination de leur population. La situation sanitaire au Maroc semble, pour sa part,sous contrôle grâce aux avancées réalisées dans la vaccination de masse. Le Royaume sera en mesure defaire preuve de solidarité régionale dès le démarrage de la production locale de vaccins. D’ici là, les troisconférenciers appellent à la vigilance des citoyens car le nombre de contaminations peut repartir à la hausseà tout moment, en cas de non-respect généralisé des gestes barrières et de la distanciation sociale. À travers cette nouvelle conférence-débat qui a suscité de nombreuses questions d’internautes auxquellesont répondu les intervenants, la Fondation Attijariwafa bank démontre, une fois de plus, sa volonté d’éclairerl’opinion publique sur des problématiques complexes et d’actualité, en faisant appel à des experts reconnuspour leur compétence et leur expérience de terrain. Pour revisionner l’intégralité de la conférence, veuillez cliquer sur le lien du replay suivant :https://www.youtube.com/watch?v=bfz5rD54FL4&t=14s