Leïla Slimani en tournée exclusive dans les Instituts français au Maroc pour la sortie de son nouveau roman Regardez-nous danser*.


Du 25 février au 5 mars 2022, l’institut français du Maroc invite la célèbre auteure Leïla Slimani à rencontrer le public marocain pour présenter son nouveau roman Regardez-nous danser à Casablanca, Tanger, Rabat, Meknès et Marrakech.

Rencontres, lectures et dédicaces

Deuxième volet de la trilogie, Regardez-nous danser, sorti en librairie le 3 février, succède au roman Le pays des autres et sera présenté dans 5 Instituts français au Maroc. Une tournée singulière pour l’auteure franco-marocaine qui se rendra sur les lieux de son enfance entre Rabat et Meknès mais aussi dans les villes de Casablanca, Tanger et Marrakech pour présenter ce nouveau roman autour de discussions, lectures et séances de dédicaces. Elle ira notamment à la rencontre de son public pour échanger au sujet de la littérature et de l’écriture.

Regardez-nous danser poursuit cette saga familiale et fresque historique.

Avec ces deux romans chorals et très personnels, Leïla Slimani introduit une sensibilité inédite au style limpide et efficace qui la caractérise. Dans Regardez nous danser, elle continue de nous livrer une lecture intime et vibrante d’émotion sur la complexité de son histoire familiale ancrée dans une société patriarcale fragilisée et un Maroc indépendant qui peine à fonder son identité nouvelle.

Avec ce nouvel opus, l’auteure nous plonge dans l’atmosphère du Royaume des années 60, une période qu’elle décrit comme « très intéressante parce qu’extrêmement ambiguë ». En chargeant d’émotion l’évocation de son pays, elle dépeint, en toile de fond, un Maroc à deux vitesses, tenaillé entre le poids de sa culture, un nationalisme indépendantiste naissant et une volonté d’émancipation sociale, notamment dans l’éducation des femmes.

Résumé

Année après année, Mathilde revint à la charge. Chaque été, quand soufflait le chergui et que la chaleur, écrasante, lui portait sur les nerfs, elle lançait cette idée de piscine qui révulsait son époux. Ils ne faisaient aucun mal, ils avaient bien le droit de profiter de la vie, eux qui avaient sacrifié leurs plus belles années à la guerre puis à l’exploitation de cette ferme. Elle voulait cette piscine, elle la voulait en compensation de ses sacrifices, de sa solitude, de sa jeunesse perdue.

1968 : à force de ténacité, Amine a fait de son domaine aride une entreprise florissante. Il appartient désormais à une nouvelle bourgeoisie qui prospère, fait la fête et croit en des lendemains heureux. Mais le Maroc indépendant peine à fonder son identité nouvelle, déchiré entre les archaïsmes et les tentations illusoires de la modernité occidentale, entre l’obsession de l’image et les plaies de la honte. C’est dans cette période trouble, entre hédonisme et répression, qu’une nouvelle génération va devoir faire des choix.

L’Institut français du Maroc Depuis le 1er janvier dernier, le réseau des établissements culturels français au Maroc s'est donné, avec l'Institut français du Maroc (IfM), une identité et des moyens propres. L’Institut français du Maroc est l’appellation du nouvel établissement culturel qui regroupe les dix sites d’Agadir, Casablanca, Fès, Kenitra, Marrakech, Meknès, Oujda, Rabat, Tanger et Tétouan rejoints par El Jadida qui d’Alliance franco-marocaine est devenu Institut français au 1er janvier, ainsi que par le Service de coopération et d’action culturelle dans ses missions culturelles, linguistique et enseignement supérieur. Sa vocation est de fédérer l’action de chacune des entités qui le composent pour qu’elles puissent offrir des services de la même qualité dans le Royaume, agir de façon coordonnée sur le territoire et proposer ainsi une présence plus cohérente et mieux identifiée. Riche de la diversité de ses douze sites, l’IfM s’est donné une signalétique unique et une organisation nouvelle, mieux adaptée à ses objectifs et à ses missions. Ces dernières sont plus que jamais le rayonnement de la langue française avec la priorité donnée à l’enseignement du français langue étrangère ; le développement de la lecture et la contribution au débat d’idées à travers le réseau des médiathèques ; l’action culturelle conduite avec les partenaires institutionnels et les acteurs culturels du Maroc ; enfin l’appui à la coopération universitaire et en particulier la politique française d’attractivité des étudiants marocains avec Campus France. La coopération avec les institutions éducatives, culturelles, le secteur économique et le monde associatif est un axe essentiel pour le déploiement de ses missions.  La mise en commun des moyens, des compétences et des expériences donne au nouvel établissement des capacités d’action renforcées. C’est sous cette nouvelle bannière de l’Institut français du Maroc que s’est bâtie et s’inscrit la Saison culturelle France Maroc 2012-2013