Mon pays, ma peau : Romane Bohringer et Diouc Koma évoquent l'apartheid.



Une adaptation théâtrale en neuf scènes
Mon pays, Ma peau n'est pas du théâtre documentaire mais du théâtre de récit, l'histoire vraie d'une double réconciliation : celle de l'Afrique du Sud avec son terrible passé et celle d'une femme avec elle-même.

Sur scè0ne, un vieux poste de radio et un micro posés sur une table en bois, deux chaises d'écolier. Romane Bohringer incarne la journaliste poète afrikaner Antjie Krog dans son parcours de réconciliation avec elle-même, à l'unisson de son pays. À ses côtés,

Diouc Koma interprète tous les citoyens sudafricains : les Noirs et les Blancs, les riches et les pauvres, les victimes et les assassins, les anonymes et les politiques, et bien sûr l'archevêque Desmond Tutu, pilier de la Commission Vérité et Réconciliation.
Le récit est rythmé en neuf scènes, comme autant d'étapes d'un processus : du choc de l'annonce jusqu'à la réconciliation, en passant par le déni, la colère, la négociation, la dépression, la résignation, l'acceptation...

Une représentation pétrie d'émotions
Antjie Krog, célèbre poétesse sud-africaine blanche, a, de 1995 à 1999, suivi les travaux de la Commission Vérité et Réconciliation et fait le récit quotidien des auditions. Elle en a tiré un livre, Country of my skull, dont Lisa Schuster - metteuse en scène et comédienne que nous avions accueillie en 2019 avec la lecture du roman d'Agatha Christie, « La romancière et l'archéologue » - a fait une adaptation fluide et subtile.

Retour sur un moment clef de l'histoire de l'Afrique du Sud fait écho avec le cheminement de la pensée de la journaliste. Pacificateur, le texte démontre que ce qui nous rassemble est résolument plus fort que ce qui nous divise et que l'unité est toujours possible lorsque le politique a le courage d'engager un travail de fond, aussi difficile soit-il. Un message porté vers l'espoir du lendemain qui se déjoue des peurs et où la diversité des témoignages compose un récit passionnant, entre suspens psychologique, thriller politique, drame social et aventure humaine ; un beau spectacle à voir impérativement !
Ce spectacle a reçu le soutien de la DRAC Ile de France, aide à la création.

Dates du spectacle dans les Instituts :
■ Vendredi 13 janvier : Représentation à Agadir
■ Samedi 14 janvier : Représentation à Marrakech
■ Mardi 17 janvier : 1ière Représentation à Casablanca
■ Mercredi 18 janvier : 2ième représentation à Casablanca
■ Jeudi 19 janvier : Représentation à Rabat
■ Vendredi 20 janvier : Représentation à Meknès
■ Samedi 21 janvier : Représentation à Fès
■ Mardi 24 janvier : Représentation à Oujda

L’Institut français du Maroc Depuis le 1er janvier dernier, le réseau des établissements culturels français au Maroc s'est donné, avec l'Institut français du Maroc (IfM), une identité et des moyens propres. L’Institut français du Maroc est l’appellation du nouvel établissement culturel qui regroupe les dix sites d’Agadir, Casablanca, Fès, Kenitra, Marrakech, Meknès, Oujda, Rabat, Tanger et Tétouan rejoints par El Jadida qui d’Alliance franco-marocaine est devenu Institut français au 1er janvier, ainsi que par le Service de coopération et d’action culturelle dans ses missions culturelles, linguistique et enseignement supérieur. Sa vocation est de fédérer l’action de chacune des entités qui le composent pour qu’elles puissent offrir des services de la même qualité dans le Royaume, agir de façon coordonnée sur le territoire et proposer ainsi une présence plus cohérente et mieux identifiée. Riche de la diversité de ses douze sites, l’IfM s’est donné une signalétique unique et une organisation nouvelle, mieux adaptée à ses objectifs et à ses missions. Ces dernières sont plus que jamais le rayonnement de la langue française avec la priorité donnée à l’enseignement du français langue étrangère ; le développement de la lecture et la contribution au débat d’idées à travers le réseau des médiathèques ; l’action culturelle conduite avec les partenaires institutionnels et les acteurs culturels du Maroc ; enfin l’appui à la coopération universitaire et en particulier la politique française d’attractivité des étudiants marocains avec Campus France. La coopération avec les institutions éducatives, culturelles, le secteur économique et le monde associatif est un axe essentiel pour le déploiement de ses missions.  La mise en commun des moyens, des compétences et des expériences donne au nouvel établissement des capacités d’action renforcées. C’est sous cette nouvelle bannière de l’Institut français du Maroc que s’est bâtie et s’inscrit la Saison culturelle France Maroc 2012-2013

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05-01-2023 / 02-03-2023

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