Une tournée du spectacle de danse Boys don’t cry du chorégraphe français Hervé Koubi à Casablanca, Marrakech, Meknès, Rabat et Tétouan.


Le chorégraphe français Hervé Koubi sera en tournée dans cinq villes du Royaume pour présenter sa dernière création Boys don’t cry. Construit sur la base d’un texte de Chantal Thomas, écrit spécialement pour la pièce, autour d’une partie de foot improbable, Boys don’t cry nourrit une réflexion à la fois nostalgique, drôle et tendre sur ce que c’est que de danser quand on est un garçon, qui plus est quand on vient d’Afrique du Nord.

L’histoire raconte comment un jeune garçon dénommé Houssni est partagé entre les diktats familiaux et sociaux. La pièce creuse la notion de sacrifice de soi, à travers l’abnégation du garçon qui doit faire plaisir à son père qui le souhaite fort et à sa mère qui adore le foot. Alors que lui, il aime passionnément la danse et haït viscéralement ce sport, à cause de la violence qu’il génère. La chorégraphie tord ainsi le cou à une certaine théorie du genre où la couture serait pour les filles et le foot pour les garçons. Elle entend donner de la voix à tous ceux à qui l’on impose ce à quoi ils s’opposent.

Sept danseurs autodidactes, dans un décor sobre et immaculé, entrent en scène. Durant 55 minutes, ils montrent leur virtuosité, entre danse hip-hop et danse contemporaine. Sur le plateau, ils courent, sautent et virevoltent, emportant le public avec leur énergie débridée. La beauté de leurs corps en mouvement hypnotise. Leur interprétation est sincère et franche. Elle témoigne de leur fierté à être des danseurs hommes et à vouloir briser les préjugés.  

Avec Boys don’t cry, Hervé Koubi signe une œuvre où la danse est faite à la fois de souffrance et d’enthousiasme. La gestuelle de la pièce se fait exutoire disco, désinhibée, puissance de révolte et de plaisir.

L’Institut français du Maroc Depuis le 1er janvier dernier, le réseau des établissements culturels français au Maroc s'est donné, avec l'Institut français du Maroc (IfM), une identité et des moyens propres. L’Institut français du Maroc est l’appellation du nouvel établissement culturel qui regroupe les dix sites d’Agadir, Casablanca, Fès, Kenitra, Marrakech, Meknès, Oujda, Rabat, Tanger et Tétouan rejoints par El Jadida qui d’Alliance franco-marocaine est devenu Institut français au 1er janvier, ainsi que par le Service de coopération et d’action culturelle dans ses missions culturelles, linguistique et enseignement supérieur. Sa vocation est de fédérer l’action de chacune des entités qui le composent pour qu’elles puissent offrir des services de la même qualité dans le Royaume, agir de façon coordonnée sur le territoire et proposer ainsi une présence plus cohérente et mieux identifiée. Riche de la diversité de ses douze sites, l’IfM s’est donné une signalétique unique et une organisation nouvelle, mieux adaptée à ses objectifs et à ses missions. Ces dernières sont plus que jamais le rayonnement de la langue française avec la priorité donnée à l’enseignement du français langue étrangère ; le développement de la lecture et la contribution au débat d’idées à travers le réseau des médiathèques ; l’action culturelle conduite avec les partenaires institutionnels et les acteurs culturels du Maroc ; enfin l’appui à la coopération universitaire et en particulier la politique française d’attractivité des étudiants marocains avec Campus France. La coopération avec les institutions éducatives, culturelles, le secteur économique et le monde associatif est un axe essentiel pour le déploiement de ses missions.  La mise en commun des moyens, des compétences et des expériences donne au nouvel établissement des capacités d’action renforcées. C’est sous cette nouvelle bannière de l’Institut français du Maroc que s’est bâtie et s’inscrit la Saison culturelle France Maroc 2012-2013

Tag

aucun tag pour ce communiqué