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« TRIPLE A » Brille au Box Office : Plus de 10 Semaines en Salles »
Sous les applaudissements du public et l’admiration des critiques, le film "Triple A" de la réalisatrice Jihane El Bahhar poursuit sa brillante trajectoire dans les salles de cinéma nationales, dépassant désormais les dix semaines de projection continue. Cette performance témoigne du lien fort que le film a su créer avec le public marocain et de la profondeur et de l'impact de son histoire.
Dépasser dix semaines en salles pour une œuvre mêlant drame et comédie noire est un accomplissement rare dans le paysage cinématographique marocain, surtout face aux défis actuels de l'industrie du cinéma, de la rude concurrence avec les productions étrangères aux changements des habitudes de visionnage du public. Pourtant, "Triple A" a su se faire une place au cœur des spectateurs grâce à la puissance de son récit et à l'excellence de ses acteurs.
"Triple A" aborde des questions sociales sensibles en racontant l'histoire de personnages qui vivent en marge de la société et aspirent à réaliser leurs rêves face aux difficultés. Le film offre un équilibre subtil entre drame et comédie pour aborder avec justesse les thématiques poignantes qu’il explore. Il raconte trois histoires d'amour dont les protagonistes sont des marginaux, dont les destinées se croiseront de manière inattendue.
Les rôles principaux du film sont interprétés par la star Majdouline Idrissi, l’humoriste Aziz Dadas, Hind Benjebbara, Khalil Oubaaqi, Fatima Zahra Bennacer, Abdelatif Chouqi ainsi qu'une pléiade d'acteurs marocains de talent.
Avec son approche réaliste et sincère, sa vision de mise en scène précise, le film a touché les cœurs et abordé des questions sensibles avec une délicatesse artistique. Ce mélange unique de réalisme et d'humanité en fait une expérience cinématographique digne d’éloges.
Ce n'est pas seulement le public qui est tombé sous le charme de "Triple A". Le film a également été largement acclamé par les critiques, qui ont salué son récit intelligent et sa mise en scène rigoureuse donnant vie à chaque scène. Les performances des acteurs principaux ont aussi été applaudies pour leur incarnation authentique et émouvante de personnages en proie à des souffrances intérieures, ajoutant ainsi une grande crédibilité au film.
À cette occasion, l’équipe du film, de la réalisatrice aux acteurs en passant par l’équipe de production, a exprimé sa profonde gratitude au public qui a soutenu le film et contribué à sa longévité. Jihane El Bahhar, réalisatrice du film, a déclaré : "Ce succès est dû au public, qui n'a cessé de témoigner son amour et son soutien au film. Nous sommes fiers de faire partie de cette aventure et espérons continuer à proposer des œuvres qui touchent les cœurs et reflètent la réalité des gens."
Nous invitons le public qui n’a pas encore eu l’occasion de voir "Triple A" à en profiter et découvrir cette œuvre unique qui raconte des histoires puisées dans la réalité. Ce film n’est pas qu’une histoire racontée à l’écran, c’est une expérience humaine qui reflète les sentiments, les rêves et les espoirs de beaucoup de gens.
Récompenses et festivals :
Le film "Triple A" s’est illustré lors de la 24ème édition du Festival National du Film de Tanger, où la star Majdouline Idrissi a remporté le prix de la deuxième meilleure interprétation féminine, grâce à sa performance remarquable dans l'incarnation d’un personnage complexe. L’acteur Khalil Oubaaqa a également remporté le prix du meilleur rôle masculin, grâce à son interprétation d’un personnage aux dimensions profondément humaines.
La réalisatrice Jihane El Bahhar a également reçu le prix du meilleur scénario, conjointement avec Nadia Kamali, pour leur capacité à offrir un texte alliant drame intense et expérience humaine. Le film a également reçu une mention spéciale de l’Association Marocaine des Critiques de Cinéma, qui a salué sa qualité et la complémentarité de ses éléments artistiques.
Avant ces succès à Tanger, "Triple A" avait concouru lors de la 40e édition du Festival du Film Méditerranéen d’Alexandrie dans deux compétitions : la Compétition Officielle des longs métrages méditerranéens, ainsi que la compétition du film arabe long intitulée "Nour El-Sherif". Le film a aussi été en compétition officielle lors du Festival de Cinéma de Femmes de Salé, où il a remporté deux prix lors de sa 17e édition : le Prix de l’Autre Rive pour une œuvre défendant la cause des femmes, ainsi que le prix du meilleur rôle masculin décerné à Khalil Oubaaqa. Le film a également reçu le prix du meilleur film étranger au
Festival International du Film de Soho aux États-Unis, le Prix du Public au Festival du Film Maghrébin d’Arleem aux Pays-Bas, et le Prix du Jury au Festival International de Naples en Italie. Il a été en compétition officielle au 77e Festival de Salerne en Italie, et a participé au Festival International du Film de Marrakech en 2023 dans la section Panorama du Cinéma Marocain... ainsi que dans de nombreux autres événements cinématographiques internationaux.
Ils ont dit du film :
• Mohammed Bakrim - Critique de cinéma marocain
Jihane El Bahhar place la marge au centre de son récit. En réalité, il y a une nuance pasolinienne dans la descente aux enfers décrite par le film (...) El Bahhar n’hésite pas à montrer les détails, mais elle ne les met jamais en avant pour l’effet, mais pour démontrer et illustrer jusqu’où la cupidité et la soif de l'argent facile peuvent ruiner le tissu social au détriment des valeurs fondamentales. En exposant les misères de la pauvreté extrême, le film se veut une critique implacable, dans la lignée des grandes comédies sociales italiennes.
Pour Jihane El Bahhar, la comédie est le meilleur moyen de dresser un portrait d’une réalité brutale. Le film ne cache rien (...) Il est à l’image de ce personnage exceptionnel que représente Souad (interprétée de façon magnifique par Majdouline Idrissi) : une infirmière vraie/fictive, un ange cachant une bête.
• Sheena Oberoi - Critique de cinéma américaine
La maîtrise de Jihane El Bahhar en matière de réalisation s’illustre dans "Triple A", où elle capture la profondeur émotionnelle de ses personnages et insuffle vie à leurs histoires grâce à sa mise en scène sensible. Le film est un témoignage de son talent en tant que réalisatrice, mais également un hommage au travail d’équipe des acteurs et techniciens qui ont contribué à sa réalisation.
Le travail de Jihane El Bahhar n'est pas qu’un film; c'est un miroir tendu devant la société, reflétant des vérités souvent dissimulées par les récits dominants. Son talent à formuler ces histoires et sa détermination à donner une voix aux marginalisés sont des qualités admirables.